Ceci n'est pas un conseil scientifique, c'est un conseil médical et sociologique...
Le comité scientifique conseillant notre président lors de ses prises de décisions (solitaires en conseil de défense opaque) serait d'après ce lien daté du 24 mars serait un groupe de personnes indépendantes avec un regard multidisciplinaire et humble, mais pugnace composé de
- Jean-François Delfraissy, le président (un éminent médecin)
Didier Raoult(...) pressenti mais excusé, il travaille à coté du conseil- Arnaud Fontanet (épidémiologiste)
- Yazdan Yazdanpanah (expert à l’OMS)
- Denis Malvy (spécialiste des maladies tropicales)
- Bruno Lina (virologue)
- Simon Cauchemez (modélisation et analyse de données épidémiques)
- Lila Bouadma (réanimatrice)
- Laëtitia Atlani-Duault (anthropologue)
- Daniel Benamouzig (sociologue)
Les médecins semblent plutôt bien représentés dans ce conseil scientifique, ce qui est de bonne augure pour les questions relatives à la maladie et à ses interactions biologiques (modes de transmission, prévention, traitement, vaccination...)
MAIS qui dans ce conseil a les compétences pour pouvoir conseiller pour
MAIS qui dans ce conseil a les compétences pour pouvoir conseiller pour
- la modélisation des flux d'air permettant de filtrer au mieux les particules de Covid-19 en suspension dans l'air, selon la géométrie des bâtiments. Prérequis :
- Mécanique des fluides
- Méthode des éléments finis, modélisation 3D
- ...
- la création de tests permettant de détecter une contamination au Covid-19
- Spéctrographie
- Chimie
- ...
- l'organisation de tests massifs pour débusquer et éradiquer la maladie
- logistique
- encadrement
- planification
- La conception de stratégies, l'optimisation de divers armes anti-covid
- modélisation mathématique
- simulations informatiques
- L'évaluation et la mise en production de concepts anti-covid
- Intelligence artificielle, bases de données
- Développement informatique
- ...
- La mise en place du télé-enseignement
- Réseau/internet
- Enseignement
- Industrialisation
- ...
Bref, dans ce conseil scientifique, on ne trouve pas de...
- Physiciens
- Chimistes
- Mathématiciens
- Informaticiens
- Ingénieurs
- Industriels
- Plombier/Chauffagistes (purification de l'air)
- Responsables réseaux (télé-enseignement)
- Psychologues (impact du confinement)
- Généraux et colonels (organisation de tests massifs)
- Préfets de police
- Enseignants
- ...
Cela explique les errances du gouvernement (et dans l'éducation nationale) :
- Le slogan de l'Education nationale : " Protéger tous les élèves et les adultes et assurer l'éducation pour tous "
- A la Trump...
- Les personnels peuvent-ils invoquer un droit de retrait ?
Dans la mesure où le ministère de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports a adopté, tant dans les services que dans les écoles et établissements scolaires, les mesures destinées à assurer la sécurité et préserver la santé de ses personnels en mettant en œuvre les prescriptions des autorités sanitaires, le droit de retrait ne devrait pas trouver à s’exercer.
- Dans la mesure où le protocole hybride du pauvre mis en place par le gouvernement
- n'améliore la densité de présence dans les cantines qu'entre 20% constatés et 50% théoriques
- n'améliore la densité de présence dans les couloirs qu'entre 30% constatés et 50% théorique
- n'améliore pas la densité de présence dans les classes (30 heures par semaines)
- provoquera beaucoup de décrochages et une baisse de la qualité de l'enseignement
- L'état ne peut pas justifier le retrait du droit de retrait aux enseignants, en prétendant faussement avoir considérablement renforcé les conditions sanitaires dans les lycées.
- l'état pourrait être poursuivi pour mise en danger d'autrui et devoir beaucoup de dommages et intérêts, suite à des contaminations ou à des décès qui auraient pu être limités
alors qu'il était possible, en investissant un peu, d'améliorer drastiquement les conditions sanitaires d'enseignement tout en maintenant une bonne qualité d'enseignement tout en évitant les décrochages, l'auteur de cet article pense au contraire que - Un extrait du plan de continuité pédagogique de novembre :
Lors de la semaine où les élèves ne sont pas présents, les professeurs peuvent assurer
leurs cours (classes virtuelles notamment) en visioconférence ou audio depuis
l’établissement si besoin et selon les capacités numériques de l’établissement
(webcam, réseau, Wifi, …). Cet aspect devra notamment être organisé dans les
situations où l’emploi du temps des professeurs verra alterner sur une même journée
des phases d’enseignement en présentiel et d’enseignement à distance, afin de leur
permettre d’intervenir selon un emploi du temps inchangé dans toute la mesure du possible - Pour alterner entre présentiel (au lycée) et distanciel (chez eux), les enseignants pourront se téléporter
- Utiliser une webcam pour filmer un cours sur tableau noir ? Installée dans l'urgence ? 5 minutes avant un cours ?
- Un cours de géométrie ou de sciences physiques en audio ?
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